Comme c'est gentil, Pascale...
Vous faites bien d'en parler. Cela me rend la chose moins douloureuse car cela reste coincé dans ma gorge.
La semaine dernière, lorsque je suis partie porter du tissu chez une amie, Zato était dans le jardin en train de faire son petit tour.
Lorsque je suis revenue, 2 heures plus tard, Zato était étendu dans le jardin.
Il nous a quittés.
Zato est mort dans son jardin.
Un ami est venu m'aider le lendemain matin et nous y avons couché son petit corps, au pied du chêne centenaire, sous un hortensia rose.
Finalement, merci de m'avoir posé la question. Je peux enfin pleurer avec l'écoute de personnes qui peuvent comprendre l'attachement que j'avais pour ce petit chien. Maman supportait très mal sa présence et je n'ai eu aucune écoute lorsque Zato est parti… Depuis, c'est un peu comme si je l'avais mis entre parenthèses, comme si j'avais honte...
Merci donc de m'avoir libérée.
Je suis triste triste triste. Voilà tout. Triste. Ses petits tournicotis me manquent, ses appels à l'aide quand il se sentait perdu me manquent. Nos rituels du dodo du soir, où je lui mettais son précieux stop-pipi et qu'il se laissait docilement faire, me manquent. Ses quémandes de friandises me manquent.