Le sauvetage d’Arès me renvoie à une expérience vécue hier soir.
L’association, dont je suis présidente cette année, conjointement avec trois autres associations, a organisé, donc hier soir, une soirée de gala pour collecter des fonds en faveur de l’unité d’accueil pédiatrique des enfants en danger du CHU local. Le chef du service médico-judiciaire de ce CHU, une pointure internationale dans son domaine, étant le parrain de cette soirée a pris la parole, un certain nombre de membres de son équipe étaient présents (je tiens à leur rendre hommage). De sa prise de parole je retiens une phrase qui m’a remuée, très, très fort, je ne suis pas prête de l’oublier, je la cite à peu près, il s’agissait des violences faites aux enfants, violences de toutes natures :
« Au sommet du génie humain il y a Léonard de Vinci… à l’opposé il y a l’insondable qu’on n’imagine même pas exister...
Dans notre monde, des victimes de « tarés » sont, en partie, les plus vulnérables d’entre nous, les enfants, les ainés, les animaux … je repense à tous les petits martyrs et malheureux, que CS prend en charge, bien sûr Ares, forcément c’est lui qui m’incite aujourd’hui à m’exprimer, mais aussi Violet il y a longtemps, et tellement d’autres.
La rage, la haine, l’écœurement sont absolument naturels en réaction, mais ce que j’admire avant tout c’est le dépassement de cela et à la place la projection et l’optimiste sur l’avenir des loulous pris en charge dont font preuve soutiens, bénévoles, donateurs et familles d’accueil de CS. Vous êtes formidables !
Ares sur les photos a un bon regard, une bonne attitude corporelle, je crois en sa résilience …