Freesia

La raison pour laquelle je m'abstiens en général de m'exprimer sur un forum est que j'ai peur, avec les meilleures intentions du monde, de blesser une bonne personne par des remarques qu'elle pourrait mal interpréter. Ceci dit, le récit des mésaventures de Béatrice ainsi que les réactions brutales (bien que compréhensibles) à la nouvelle du bébé de Bouchon m'incitent tout même à réagir. Cela ressemble à dire à une jeune fille qui s'occupe généreusement d'apporter de l'aide aux personnes âgées de son quartier (compagnie, repas, courses) qu'il lui est à présent interdit de se marier et d'avoir un enfant car cela l'éloignerait de la voie tracée pour elle : s'occuper exclusivement des vieillards !!!! ABSURDE, n'est ce pas ? C'est pourtant ce qui s'est dit. En tous cas c'est comme ça que je le comprends. C'est, à mon avis très mauvais ! J'ai plutôt tendance à être, dans l'absolu, de l'avis de Scarlette et je prônerais quant à moi l'interdiction totale pour les particuliers de faire reproduire leur animal (sauf autorisation très stricte et très surveillée) MAIS c'est d'une part très intolérant (surtout vis-à-vis de personnes généreuses et responsables) et en plus c'est très très très péssimiste ! (là nous nous enfonçons dans le "côté obsur de la Force"....) Je constate souvent cette intolérance sur les sites de protection animale et c'est la conséquence des situations ignobles qui ne cessent de se produire. Mais il ne faut pas se laisser entraîner, il faut rester optimiste ! Sans cela, comment continuer les actions de protection ? Sans croire encore un peu à la vie et à la possibilité d'amélioration, comment poursuivre cette tâche ? Prendre un chiot, en ayant déjà ouvert ses bras à d'autres plus âgés et en détresse (et même autrement) est loin d'être un crime, c'est dire OUI à la vie et à l'avenir. S'offrir une petit plaisir personnel ne veut pas dire que l'on arrête son action vis-à-vis des autres. En ce qui me concerne, pour ceux qui peuvent le faire avec tous ce que cela implique comme responsabilité et amour à donner : OUI aux chiots, OUI aux petits vieux. Il y a bien assez de place dans nos coeurs pour tous. Sinon je suis bien triste. Je suis bien consciente d'avoir été très longue et que de toute façon, comme Sandrine et d'autres l'ont dit, il faut savoir être tolérant et généreux et ne pas porter de jugement à l'emporte-pièce. Mais cela me chagrinait de penser que le bonheur de Gaelle ait pu être terni par des réactions un peu trop spontanées et "épidermiques". Freesia

bonjour, J'ai suivi ce post depuis le début et je regrette vivement que le traitement n'ai donné les résultats escomptés. La décision d'opérer n'est pas facile à prendre et seul un vétérinaire peut efficacement vous conseiller à ce sujet. Peut-être devriez-vous demander un deuxième avis ? Je me permets toutefois de vous communiquer mon expérience de cette maladie. Mon chat persan a souffert de cette gingivite invalidante depuis son âge le plus tendre. Régulièrement il fallait l'amener au vétérinaire pour des piqûres anti-inflammatoires, des traitements antibiotiques, des opérations de nettoyage des gencives. Il avait les gencives bleues/mauves et saignantes quasi en permanence et ses dents s'abîmaient. D'où des difficultés à s'alimenter (il n'a jamais pu manger de croquettes). A l'âge de 10/12 ans (je ne me souviens plus exactement) le vétérinaire a finalement décidé de lui enlever toute ses dents, sauf deux crocs. Il n'a ensuite plus jamais eu de problème !! Il est mort à 18 ans de tout autre chose. Le deuxième cas est celui d'un des deux chats de mes parents, adopté en refuge et souffrant depuis le début de gingivite. Lui aussi a dû être anesthésié deux fois pour nettoyage complet de la gencive en plus des traitements antibiotiques et inflammatoires. La vétérinaire a elle-aussi décidé finalement de lui ôter les dents sauf un croc qui est tombé tout seul ensuite. Depuis, il n'a plus eu de problème et surtout pas pour manger ses croquettes que l'on entendait craquer allègrement lors de ses repas (sa gencive était devenue aussi dure que des dents). Il est mort d'un cancer à l'âge de 10 ans sans rapport avec ses problèmes bucaux. L'autre chat de mes parents souffre lui aussi de cette maladie et a dû être opéré il y a deux ans, une boule d'infection s'étant développée sur la gencive (je vous passe les détails affreux). A ce moment la vétérinaire n'a pas retiré de dents. Il y a moins d'un an il a recommencé à souffrir atrocement et je l'ai amené chez ma vétérinaire qui l'a à nouveau soigné avec anti-inflammatoires et antibiotiques. Depuis, il a perdu quelques dents mais présente encore régulièrement les symptômes (lèvre pendante, bave, impossibilité de manger) et nous le surveillons. Personnellement si l'on me propose de lui ôter les dents si son cas s'aggrave à nouveau, je l'accepterai. Je comprends bien entendu l'opinion que l'opération d'ablation des dents est mutilante et invalidante. Mais la maladie l'est encore plus et si elle doit aboutir à la mort de l'animal, est-ce qu'il ne vaut pas mieux l'opération ? On ampute bien une patte ou un oeil lorsque l'état de santé de la petite bête l'exige. Moi j'ai vu les deux premiers chats revivre après l'opération et le troisième toujours mal à l'aise avec ses dents. Ceci n'est que mon opinion mais je pense qu'il est intéressant que vous connaissiez des expériences qui ne sont pas négatives par rapport à cette opération. Encore une fois, il faut que le vétérinaire prenne part à votre décision. Excusez-moi d'avoir été aussi longue. J'espère seulement avoir pu faire avancer votre réflexion. Je vous assure de tout mon soutien et souhaite que votre petit chou retrouve vite la santé. Amicalement